Les entreprises de 20 à 499 employés contribuent énormément à l’économie. Au Québec, six travailleurs sur 10 occupent leur emploi principal dans une petite et moyenne entreprise (PME)[1]. En plus de leur difficulté à survivre aux cinq premières années, les PME connaissant encore de nombreux accidents et maladies au travail. Selon l’organisation internationale du travail (2021), « les accidents du travail et les maladies professionnelles posent non seulement de graves questions éthiques du fait de la souffrance humaine qu’ils engendrent, mais ils ont aussi un impact sur la productivité et la croissance économique ». Plusieurs facteurs seraient à l’origine des accidents :
Manque du temps
D’abord, parce que les PME semblent manquer du temps. L’urgence de la productivité fait passer la santé et la sécurité au travail au second plan. La priorité reste la production. Les dirigeants interviewés trouvent difficile d’équilibrer la production et la prévention des accidents de travail. Ils affirment être souvent en mode survie. Selon un représentant en santé et sécurité au travail, les entreprises sont en mode « go, go » et c’est là où les accidents surviennent le plus souvent. Les entreprises semblent privilégier la satisfaction des clients au détriment de la santé et de la sécurité de leurs employés.
Manque de spécialistes
Les PME manqueraient de ressources humaines compétentes et qualifiées en santé et sécurité au travail. Elles n’auraient pas assez des ressources financières pour pouvoir faire face aux défis et aux enjeux de la santé et sécurité au travail. Les expertises disponibles semblent uniquement se concentrer sur l’application stricte de la loi sur la SST alors que comme toute loi, elle nécessite du tact pour s’assurer de son observation par les personnes visées.
Manque de sensibilité
Les PME consultées semblent peu sensibilises aux défis et aux enjeux de la santé et de la sécurité au travail. Elles peinent à trouver des formations externes spécifiques à la prise en charge de la SST. Par exemple, selon certains gestionnaires de santé et sécurité au travail, leurs dirigeants, faute d’éducation, estiment que la prévention ne serait pas rentable. S’agissant des employés, seuls 32,2 % participeraient à l’identification et à l’élimination des risques d’accident du travail et de maladie professionnelle (CNESST, 2020, p.23). Cependant, la recherche montre qu’un engagement des dirigeants et une participation des employés à la prise en charge de la santé et sécurité au travail offriraient de bons résultats. En effet, les « entreprises qui appliquent les normes de sécurité et de santé au travail les plus strictes et qui disposent d’un personnel en bonne santé, en sécurité et motivé sont également les plus performantes et les plus compétitives ; la prévention est rentable » (OIT, 2021).
Conclusion
Contrairement aux concurrents qui se limitent à la conformité aux lois et aux règlements de santé et sécurité au trvail, Fidelis conseil, dans une démarche pédagogique accompagne les PME dans la conception et la planification d’une démarche spécifique de prévention des accidents de travail à partir de leurs meilleures pratiques. C’est au-délà de la conformité que la pérennité devient possible. Cette démarche à la fois inclusive, adaptée et rentable permet aux PME de s’approprier facilement la prise en charge de la santé et de la sécurité au travail afin de diminuer drastiquement les risques d.incidents et d’accidents, d’augmenter la productivité et de fidéliser leurs employés. Vous ne percevrez plus la santé et sécurité au travail comme une obligation, mais plutôt comme un avantage compétitif. Et vous, quelle est votre situation de prise en charge de la santé et la sécurité au travail ? Votre commentaire nous intéresse.
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[1] Enquête québécoise sur des conditions de travail, d’emploi et de santé et de sécurité du travail